Casse, casse toi

(Florence Jallier / Thomas Ménard)

 

Je me demande parfois si tu as du coeur

tu rentres, tu sors, pas un mot, pas une fleur

pendant que je gère cette situation intenable

toi tu t’en fous et tu mets les pieds sous la table

 

Tu profites tu abuses de moi et d’mon deux pièces

il n’manquerait plus que tel un chien tu me tiennes en laisse

je suis trop bête, trop lâche, trop dépendante

d’un amour qui n’est pas réciproque

mais c’est plus fort que moi

je n’suis vraiment qu’une loque

 

surtout quand tu me mens

effrontément

tu me mens injustement

 

Les vrais maquereaux ne sont pas ceux qu’on croit

j’me sens avilie, humiliée pourtant faut croire que j’aime ça

alors aujourd’hui je prends mon courage à deux mains

j’répète encore la même scène devant mon miroir sans fin

 

REFRAIN :

 

Casse casse-toi tu me prends la tête

barre barre-toi j’en ai marre de ce mec

casse casse-toi tu me prends le chou

barre barre-toi Monsieur plus besoin de vous

 

Et pourtant tu étais mon idole, mon dieu, mon tout,

mon amour, mon idéal

mais tu m’en as trop fais voir

je vais te descendre de ton piédestal

maintenant je suis prête

j’ai affuté mes armes, aiguisé mon venin

je t’attends de pied ferme

j’ai quelques mots doux et un gentil quatrain

j’te dirai : va-t-en, trice, éjecte, calte, natchave,

gagedé, arrache-toi, go away, move

 

tire toi à tire d’aile disparait loin d’mon horizon

t’es loin d’être un mec modèle t’es mauvaix t’es bidon

alors

 

REFRAIN...

 

Les vrais maquereaux ne sont pas ceux qu’on croit,

j’me sens avilie, humiliée

pourtant faut croire que j’aime ça

alors aujourd’hui je prends mon courage à deux mains

j’répète encore la même scène devant mon miroir sans fin

j’te dirais

 

REFRAIN...

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